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Duel fraternel, nouveau chapitre et « retour au bercail » - Sam Lowes parle de son passage en WorldSBK pour 2024

Friday, 14 July 2023 12:32 GMT

Annoncé jeudi à Imola,, le multiple vainqueur en Moto2™ et Champion WorldSSP 2013 affrontera son frère en 2024… et il est impatient !

En marge des nombreuses passes d’armes qui se passent sur la piste cette année en Championnat MOTUL FIM World Superbike, beaucoup de choses se trament en coulisses. Le team Marc VDS, titré à trois reprises en Moto2™, rejoindra la grille du WorldSBK en 2024. Celui qui défendra les intérêts de l’équipe belge n’est autre que Sam Lowes qui courra avec son frère Alex l’an prochain. Moins de 24h après l’annonce, Sam a expliqué les raisons de son choix, son impatience à l’idée d’entamer un nouveau chapitre et, bien sûr, de courir contre son frère.

 

« L’UN DE NOUS SERA MOINS HEUREUX CHAQUE WEEK-END » - La rivalité entre les deux frères commence !

 

« Tout d’abord, c’est fantastique de débarquer en WorldSBK après pas mal d’années en Moto2™. J’ai également fait une saison en MotoGP™, mais ça fait un bon bout de temps passé loin de ce paddock, explique Lowes, qui a fait ses premiers pas en Moto2™ en 2014. Depuis que j’ai quitté le WorldSSP en 2013, j’ai toujours eu en tête de revenir en World Superbike et d’essayer d’y passer un bon moment. Pouvoir le faire avec la même équipe, une équipe fantastique qui plus est, et une grande marque comme Ducati, est quelque chose dont pas mal de pilotes en ce moment seraient heureux et fiers. J’ai hâte d’y être ; j’ai toujours suivi la discipline, car depuis le temps que je suis en Grand Prix, Alex est en Superbike, et j’ai suivi tous les week-ends au cours des dix dernières années. Je sais que nous pouvons faire du bon travail. »

 

« En ce qui concerne la concurrence avec Alex, nous sommes très proches ! Je lui ai déjà envoyé dix messages aujourd’hui et nous nous parlons tout le temps. Courir ensemble sera quelque chose de très amusant ; bien sûr, l’un de nous sera moins heureux chaque week-end quand l’un d’entre nous finira devant l’autre. Ce sera un grand privilège de courir contre lui sur la scène mondiale. C’est quelque chose dont beaucoup de gens auraient rêvé, nous y compris, lorsque nous étions enfants ! Se retrouver en WorldSBK l’un contre l’autre et à un bon niveau ! Si vous êtes devant ou derrière l’autre, ce sera amusant, mais cela ne changera rien au résultat final - à moins qu’il ne soit devant moi dans le dernier tour en abordant le dernier virage, alors peut-être ! Je ne fais que plaisanter ; nous faisons beaucoup de choses ensemble, alors tout ira bien ! »

 

« MARC A UNE GRANDE PASSION » - L’histoire de ce passage en WorldSBK

 

En ce qui a trait à la mise sur pied de l’équipe, fondée et détenue par l’homme d’affaires belge Marc van der Straten, Sam a confirmé qu’il n’y aura qu’une seule moto : « Il n’y aura certainement qu’un seul pilote ; c’est quelque chose d’assez important de mettre sur pied une nouvelle équipe dans une nouvelle catégorie. D’autant plus que nous terminons cette année en novembre et que, si le calendrier est le même que d’habitude, notre première course en WorldSBK aura lieu à la fin du mois de février. C’est un petit changement dans ce sens. Je regardais le WorldSBK ; j’avais quelques options pour y aller dans des équipes indépendantes et potentiellement aussi dans une équipe d’usine, alors j’ai parlé avec eux et c’est à ce moment-là qu’on en a parlé. L’équipe s’est penchée sur la question et, juste avant Le Mans, ils m’ont dit qu’ils seraient intéressés et m’ont demandé ce que j’en pensais. C’était une drôle de période, car j’avais une offre pour rester en Moto2™, mais aussi une offre pour aller en WorldSBK. C’est venu, puis ça a évolué et les choses ont fait boule de neige et c’est difficile de cacher ce genre de choses ! »

 

« Marc a une grande passion pour la course et Ducati s’est montré très bon avec lui et a poussé le projet très tôt au Mans. Lors d’un week-end WorldSBK, vous êtes dans la catégorie supérieure, ce qui est quelque chose que Marc examinera également. Je devais décider si je voulais prendre une autre direction en WorldSBK ou avec l’équipe, mais pour moi, c’était une évidence. L’équipe fait tout et même si ce n’est pas une équipe d’usine, j’aurai tout ce dont j’ai besoin et ce sera comme une équipe d’usine selon moi. C’est parfait pour moi de partir avec ces gens, j’ai une très bonne relation avec certains d’entre eux dans l’équipe et partir avec Marc, ça n’a pas été une grande décision, c’était juste la bonne chose à faire. »

 

« J’AI ENCORE BEAUCOUP À DONNER » - Lowes sur le moment étrange de la prise de décision

 

Remporter une course n’est pas toujours le meilleur moment pour prendre une décision de carrière, mais le pilote britannique a été clair après avoir GAGNÉ à Jerez en Moto2™ : « Cela fait longtemps que je suis en Moto2™ et j’ai le sentiment que certains week-ends, je n’ai pas pu donner le meilleur de moi-même en raison du temps passé sur la piste et de la façon dont le calendrier est établi. Après avoir gagné à Jerez et ce que j’ai ressenti là-bas, en pilotant bien et dans mes bons jours, je gagne toujours. C’est étrange à dire, mais lors de mon retour au box, en montant sur le podium et tout le reste, j’ai pris la décision de passer en Superbike. Ce moment a été extraordinaire, mais j’ai encore beaucoup à donner et je me sens rapide et compétitif. Aller dans une nouvelle catégorie, piloter comme ça, ça peut être quelque chose d’agréable. »

 

« JE ROULERAI SUR UNE DUCATI CETTE ANNÉE » - La préparation est cruciale pour ce nouveau chapitre

 

En ce qui concerne le moment où il goûtera pour la première fois à la puissance d’une Ducati, Lowes a confirmé que ce ne serait pas avant la fin de sa saison actuelle : « Ce sera à la fin du mois de novembre ou de décembre, car c’est à ce moment-là que nous terminons, mais j’aurai une moto d’entraînement. Évidemment, elle sera moins performante que la Superbike, mais je pourrai la piloter à la fin de l’année. Je ne sais pas ce qu’il en est du calendrier des essais ou de toutes ces choses ; je piloterai certainement une Ducati cette année, mais ce sera bien après en avoir fini avec le Moto2™. J’ai hâte, mais la première chose est d’obtenir de bons résultats pour compléter mon palmarès en Moto2™ afin de terminer en beauté. »

 

« JE SAVAIS QU’UN JOUR J’ALLAIS ESSAYER DE REVENIR » - La boucle est bouclée !

 

En repensant à son titre remporté il y a dix ans, Lowes savait qu’il reviendrait un jour en WorldSBK : « Lorsque j’ai remporté le titre en WorldSSP en 2013, je savais qu’un jour j’allais essayer de revenir et d’obtenir de bons résultats en Superbike, parce qu’en tant que pilote britannique, nous avons un bon public en BSB, mais nous avons eu beaucoup de grands pilotes en WorldSBK au fil des ans. Je pense qu’en tant que pilote britannique, nous regardons le WorldSBK d’une manière un peu différente et c’est quelque chose que j’ai toujours eu en tête de faire et je pense que c’est le bon moment. »

 

« J’ÉTAIS DÉJÀ DANS CE PADDOCK, LE PASSAGE EST MOINS BRUTAL » - Retour au bercail

 

En ce qui concerne le nouveau format auquel il devra s’adapter, Lowes de déclarer : « Ce sera différent et cela prendra du temps, mais parfois aujourd’hui, cela me frustre. J’ai fait un bon week-end, de bonnes qualifications, et puis au premier tour, quelqu’un me prend à revers et c’est la fin de la course, et vous n’avez pas l’occasion de recommencer. J’ai hâte de pouvoir disputer plus de courses ; bien sûr, je connais beaucoup de circuits du WorldSSP, mais il y en a de nouveaux que je vais devoir apprendre. Je pense que c’est parce que c’est là que j’ai fait mes premières années, que j’étais dans le paddock, que le passage est moins difficile que pour ceux qui n’y sont jamais allés. Pour eux, c’était un paddock complètement nouveau, avec de nouvelles personnes, etc. Le format sera différent pour moi parce qu’il a changé depuis que j’y étais, mais l’idée de voyager moins et de courir plus est quelque chose que je préfère. Hier soir, j’étais sur la piste de karting de mon quartier, sous 33 °C de chaleur, sur ma pitbike, tout seul, en train de faire des ronds. Ma femme m’a dit “qu’est-ce que tu fais, il fait trop chaud”, mais j’adore faire de la moto. Je suis très motivé, alors si nous pouvons faire quatre courses par week-end, ce serait bien ! »

 

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